«
Lutopie est la mémoire de lavenir.
Il s'agit bien alors/donc de mettre en cause la production et la reproduction du capital par plus-value et/ou profit - comme l'avait analysé Marx - réalisées au cours d'un libéralisme marchand désordonné, mondialisé, où point n'est besoin de stigmatiser ce capital en soi ni surtout pas le travail s'y identifiant. Autrement dit, il faut oser parler de chrématistique, de cette envie insane qui pousse l'homme à la possession d'argent, à l'accumulation de capital par exploitation du travail, à confondre cette fausse richesse avec la vraie richesse. Ce penchant vénal devenant d'autant plus déplorable, insupportable, que le travail vivant d'aujourd'hui s'épuise et qu'en face le capital pourrit, que la mort de ce travail rapporte toujours moins à l'unité de production, en terme de valeur (contrairement aux apparences qui n'indiquent que le quantitatif, par un prix représentatif). Tels des asticots, tous ceux qui vivent directement de cette prédation, après avoir dévoré le travail dans sa chair, grouillent maintenant autour de ses os - en leur « fric ». Celui-ci devient même purement numérique avec linformatique, moins visible que l'air, plus virtuel qu'une plate image. Hyper-espace, en lequel les riches finiront par casser des cailloux lunaires ou par briser des écrans cathodiques car, à force de prendre du vide comme unité de mesure, l'argent perd sa pesanteur. Né lourd en sonnant, il s'allégea papier, et le voici s'envolant. Avec le secours technologique, dont l'informatique arrive opportunément au service de l'effacement du billet scripté, se prépare la disparition de son usage spéculatif. La carte à puce vient donc à point nommé, tout normalement.... Mais pour se passer réellement du capital monétaire,
il ne suffit pas d'attendre ses funérailles, ou de soulager
le travail. Il faudrait commencer par se donner des moyens législatifs,
apporter la conscience de la nécessité de sa négation
par le droit immanent - et non par la force électorale
exercée sans nuance dans la démocratie bourgeoise.
Non plus comme l'espèrent aussi maladroitement les tenants
de la lutte des classes, par de perpétuelles manifestations,
ce qui n'est pas mieux que le retour du religieux. Il faudra
bien que la civilisation digne de ce nom puisse disposer de la
possibilité de se fonder sur la raison. Uniquement et
rien que sur la raison - lumière naturelle existant potentiellement
chez tous les habitants de la Terre. Elle seule, si bien conduite,
et si unie et cohérente tel un laser, est en état
d'éclairer le mur à l'ombre duquel tous les hommes
de tous les pays se lamentent de leur orgueilleuse, prétentieuse,
inefficace opinion. Et qu'affiche-t-on de ce même côté
du mur ? Les bavardages d'une "démocratie" qui
représente uniquement les riches, parce que faite par
et pour les riches. Nulle part, l'électoralisme n'a pu
donner réellement aux pauvres le pouvoir d'arriver seulement
à la justice - pas davantage que celle-ci ne put assurer
l'égalité, ou simplement le pain ni surtout l'argent
du pain. Oui nous sommes tous, nantis et démunis, instruits
et simples d'esprit, en vérité, asservis à
l'idée d'une démocratie de marché, n'apportant
qu'illusion et qui ne permet pas d'appliquer des droits restant
immuablement formels. Il nous faut décidément,
courageusement, sortir de cette démocratie d'intention
virtuelle avant d'espérer entrer en démocratie
réelle, de mettre seulement discours et argent en mains
propres. Et, en vue d'en arriver là, nous sommes bien
obligés d'abord d'ordonner autrement la configuration
de la démocratie élective qui est en vigueur. Donc,
afin d'arriver à promouvoir un ordre de raison, l' humanité
est contrainte de passer successivement par ces trois stades
de la démocratie : 2 - Par une démocratie palliative, ou intermédiaire, à moyen terme. 3 - Et à terme à la vraie démocratie, nécessairement citoyenne et fraternelle. Car il est impossible à quelque force prétendant partir de la raison d'espérer arriver à prendre une place de riche, puisque cette condition est toujours un privilège d'asservissement de pauvres - la récolte pour de nouveaux riches et le labour pour d'autres pauvres. L'histoire enseigne que cette alternative fit plus précisément un mouvement perpétuel, que le prime stade de la démocratie n'est qu'un marché de signes, un étalage de mots et d'argent inutiles, en complément du marché des services et des produits utiles. Une sorte de marché subjectif à l'image du marché objectif. L'électoralisme démotive, démobilise, inactive, dépersonnalise la raison au coeur de la cité et de la pensée, tout comme se dégrade la valeur marchande en tant que noyau du travail qu' enveloppe et que masque un prix. Ce type primaire de démocratie reste tout au plus encore bon pour nation économiquement sous-développée. Une seule de toutes ces raisons suffirait pour condamner cette démocratie - ce marché des électeurs et des discours imposteurs - à disparaître en même temps que le marché irrationnel des produits, puisque concomitants, complémentaires, oscillant à la manière rythmée d'un pendule d'horloge vieillie. Dans nos pays développés industriellement, la civilisation peut espérer s'humaniser dans la raison en constituant le deuxième stade de la démocratie, d'une manière temporaire. Une nécessité implicitement souhaitée pour la société et l'économie, un genre de chrysalide de la pensée qui pourra présider à un envol de la raison. Et ensuite seulement s'ouvrira la porte du troisième stade de la démocratie, et s'inventera la révolution des révolutions, se créera la métamorphose de la nature humaine. Sinon le visage humain continuerait à être masqué par l'inhumain, deviendrait grimaçant, perdrait tout sens, toute mesure. Un débat devrait donc pouvoir exister légitimement, au moins être souhaité, entre les diverses tendances habituelles attentives à une transformation radicale de la société : en prélude à la discussion ultérieurement indispensable pour fonder une authentique démocratie du peuple. En attendant, un préaccord pourrait/devrait pouvoir se former entre tous les citoyens opiniâtres, précisément afin de dégager ce qui nest point du ressort des diverses opinions, pour nen garder que le raisonnable relatif à linexistant - non le réalisme qui ne se définit que par rapport à lexistant, ni lutopique qui ne se conjugue quavec limpossible (faussement mais cest ainsi dans les esprits). Lobjectif étant une sélection par la raison. Quoiquelle-même différenciée en degrés, déjà relativement polluée, la raison est ce qui reste toutefois duniversel dans la pensée de tous et de chacun. Elle permet « de comprendre pour bien faire », tandis que toute autre faculté entrant dans une pensée ( réflexe, affection, sentiment, imagination ) ne permet que de « croire et de rêver », ou de prendre le « risque de mal faire », de se mettre en « condition dincertitude ». Nopposons pas pour autant la foi à la raison, mais dépassons cette vieille querelle intérieure et entre esprits. Il est venu le temps de « faire ce quil faut » pour pouvoir se « défaire de ce quil ne faut plus ». Normal dans ce but de commencer par lorganisation spontanée des citoyens en « comités de raison », partout. Partant du plus petit village du pays, au quartier de ville, pour aller réallumer le phare France, en vue déclairer toute nation, dEurope, dAmérique,...peuples de toute la Terre ! Oui lhomme - ou plutôt lhumain -
dans le monde vivant, a un devoir dexemplarité,
de modèle, par les oeuvres de son esprit, par la maîtrise
de sa pensée. La raison intègre tout le savoir,
y figure comme parangon universel, matière prenant conscience
delle-même en terme desprit créateur
de néguentropie (de choses mises en meilleur ordre) après
que tant desprits partirent représentatifs dentropie
(de choses mises en désordre). Ce troisième stade
de la démocratie caractérisera enfin des principes
dorganisation réellement pensée, dune
société humaine évoluée, située
au niveau des techniques ou les rattrapant, les égalisant
en lexpression de valeurs « écoéthiques
». Ces valeurs peuvent et doivent être conçues,
débattues, diffusées, entendues, dès aujourdhui,
pour pouvoir se rendre compréhensibles grâce à
linformatique. Problèmes envahissants de retombées radioactives, de virus immuno-dépressifs, de fibres damiante dangereusement inhalées, de sang contaminé transfusé, de "vaches folles" nourries avec de la poudre de cadavres, etc... Ne voilà-t-il pas suffisamment déclairs tonnant presquen même temps ? Et personne ne gronde. Tout le monde ne voit en cela queffet jaillissant de sombres nuages de passage - puisque les informations nen disent pas plus. La cause est délibérément réduite au silence, pour ne pas être entendue, pour ne point être comprise. Linfernale course au profit doit être préservée, coûte que coûte. Mais arrêtons-nous !... Citoyens, alertez-vous !
Les critères utilisables pour un tel projet ne peuvent pas être pleinement définis ici. Et de privés, ils se rendront publics au moment opportun à être débattus, en vue dordination de valeurs neuves crédibles. Ce présent projet reste, en attendant, la proposition individuelle dun simple citoyen. Ce pré-projet pourra, devrait donc faire la base dune réflexion essaimante, générale, universelle, mais plus tard, après la mise en oeuvre dun « deuxième stade » de la démocratie. Car il serait tout à fait illusoire de vouloir appliquer, ou seulement revendiquer, au sein de la démocratie politique de nos jours, en cette fin de millénaire, lune ou lautre des idées ici exposées. Mais il faut néanmoins les connaître en pensée, proposition subjective, sous expression de « valeurs » virtuelles apprêtées à louverture dun débat souhaité, espéré devenir mondial :
Recouvrement du crucifix
Le crucifix est donc, lui, chargé d'un tout autre sens que mystique. Il mérite le respect, la restauration de ce symbole couronnant une illumination. Personne n'a le droit, au nom de la connaissance trouvée, de la réalité retrouvée, d'oublier ni la peine subie ni la vénération du message faussé, pas plus que d'obscurcir encore l'humble espoir des gens simples au travers d'une religion. La clarté appartient à chaque personne, dans la manière dont elle conduit sa raison une fois la lumière faite par la science. Le crucifix reste le signe de la résistance singulière contre toute tyrannie d'Etat ou dindividu, d'organisation de groupe ou de la volonté d'un seul. Même / surtout quand cette tutelle se prévaut de Dieu.
Application du Serment d'Hippocrate
La distinction du produit dun travail est le principal acte libérateur du travail
Le système capitaliste repose sur un double substitut d'identité, d'ordre archaïque : le marché introduit la valeur propre d'un travail à la place de la valeur intrinsèque d'un produit et c'est le capital en tant que valeur malpropre qui remplace ce travail. Il s'agit là dune règle maligne. Cette dite valeur marchande égalise une constante : un quantum dégradé de travail, exprimé par un prix d'emballage et de "regradation". La neutralisation du capital par rapport au travail passe donc par l'indépendance du produit relatif au travail. Partant du constat de la dépendance historique de ces trois composants d'échange : travail - produit - capital, il est logique d'en faire la séparation distinctive, d'en finir avec la "production" d'argent de paiement, c'est-à-dire faire disparaître le profit. (Ce n'est point faire disparaître l'argent en soi). Création d'une Table à valeur universelle
Constitution d'un capital d' échange de droit La production de capital par le travail, comme la reproduction spéculative de ce capital, résulte d'un jeu d'exploitation dont la règle est bien maligne (comme exprimée en 2è valeur). Elle cache la plus-value ou/et le profit que ce jeu apporte - rapporte. En l'abolissant, de ce fait même le salariat et toute forme d'exploitation disparaissent. Cet accouchement laborieux ainsi que la régénération spontanée de capital (via le système bancaire) , ne sont plus choses tolérables. L'argent ne fait point de petits. L'homme aura été le seul cas d'espèce à avoir si longtemps fait de l'illusionnisme économique. Cela doit finir un jour, nécessairement. La signalisation objective du dit argent (monnaie, billet, chèque), disparaît alors aussi et tout normalement déjà avec le progrès de l'informatique. Un capital peut et doit se constituer de plein droit sous le signe abstrait le plus simple qui soit : le numérique, exclusivement. Etalon qui/que caractérise une poignée de sable : le "sablon". Un point, c'est tout.
Dotation au berceau d' un maximum d'argent vital
Négation de la valeur marchande Pour que les générations futures puissent
admirer et prolonger dignement la création naturelle,
il est vital que toute création artificielle, toute production
industrielle, les moyens techniques, les applications de la science,
toute invention de raison, toute oeuvre d'imagination, toutes
les activités et tous les produits de l'homme, se définissent
selon leur seule valeur intrinsèque, à la fois
pour l'usage et lors d'échanges, indépendamment
du travail employé, et hormis tout rapport de forces faites
de quantité de travail, en terme d'offres et demandes,
ou de suffrages. - 7 - Fin mise au règne de l'héritage familial et de privilèges de rang et de classe
Au terme de toute vie, le reliquat du capital personnel
(CPE) disparaît, avec le droit conféré qui
est intransmissible; se libère de même le devoir
de la tutelle sociale. Seuls des biens matériels d'ordre
moral et sentimental (hormis largent) acquis dans l'existence
peuvent être légués au choix manifeste du
partant, sinon revenir d'office à la société
ayant charge de gestion mémorable de ces biens particuliers. Universalisation du mode de paiement numérique
Instauration du principe déchange des deux mains Les échanges de force de travail, de produits
matériels et de services immatériels (objectivement
choses concrètes), contre argent (subjectivement chose
abstraite), s'effectuent selon le "principe des deux mains".
Le mode d'échange selon ce principe exclut toute troisième
main. Sa première main saisit la rémunération
due par le travail effectué par ses deux mains, ou/et
par groupe de paires de mains, sa seconde main utilise cet avoir
au besoin. Tout échange accompli - vente contre achat
- réalise la négation du capital dépensé,
du moment que le producteur qui vend est également celui
qui achète comme consommateur différencié.
Car c'est la personne qui réalise la main-d'oeuvre et
la société qui produit les oeuvres. Ce principe
justifie toutes les valeurs ci-dessus, rendant impossible la
thésaurisation, l'accumulation ou l'enrichissement en
argent, tout genre de spéculation et de corruption; ceci
empêchant tout L'on dispose d'un circuit d'échange linéaire
fini , partant du CPE : somme numérique abstraite rétribuant
un travail concret (action de première main) qui conduit
à une consommation payant (action de deuxième main)
d' une somme numérique abstraite un produit concret, et
cela aboutit à la liquidation de la somme dépensée.Le
cours de cet argent nest pas rétroactif (recyclable)
: il commence par un don en travail rétribué, puis
finit par un acte de vente/achat (toujours par action entre paire
de mains différentes). Cet échange seffectue
généralement entre lindividu consommateur
et la société productrice (1). Mais la procédure
est valable également dans léchange privé,
moyennant quelque ajustement.... Fondement de la vraie démocratie
Communication par Mandat de Raison
Ce qui est possible pour les échanges matériels et de services sur Table à valeur l'est également sur le plan de la communication des esprits. La fonction de citoyen, le rôle de la démocratie, est de permettre à chaque personne d'accéder à tous les problèmes, à l'élaboration de toutes les solutions, hors toute référence à une fonction particulière (diplôme, titre, spécialité, profession, ....), sous aucune sorte d'autorité ou forme de dirigisme. La citoyenneté implique l'égalité de fait honorant ce droit. Une relation en trois dimensions peut alors s'effectuer entre tous citoyens, et ceci surtout depuis l'avènement d'une télécommunication sur ordinateur par Internet - dont la prévision avait été faite par l'auteur dès 1965 (2) -, au moyen de "mandats de raison" diffusés dans la nation et que d'autres citoyens reprennent librement de par leur droit d'expression. Ainsi la culture du peuple s'enrichit par les mandats diffusés, sous condition d'apports à priori non communs, "non manifestement évidents" (3), ou formant sujets nouveaux de traitement dépassant le savoir connu. Cette méthode réalise également le premier et principal critère représentatif du Mandat de Raison et permet l'évaluation distinctive de tout fait créateur, inventif, qui caractérise en soi le véritable acte de penser, signale la nouveauté d'une idée, vérifie la logique d'un jugement. La démarche est une démarcation significative du savoir acquis - et de celui notamment incarné en tout micro-processeur d'ordinateur -, à la fois un recul et un dépassement de toute idée reçue. Ce qui s'avère manifestement évident à prime abord, n'a-t-il pas déjà été enregistré/déposé en matière de connaissance ? Mais reste indispensable objet de transmission, d'enseignement, en attente de complément, d'ajout à cette connaissance. Et cela vaut ainsi surtout pour figurer une politique novatrice, de progrès authentique, de renouvellement, la seule toujours digne d'avenir.
Création de Comités de Raison Le Comité de Raison caractérise le meilleur
mode d'expression du peuple, qui s'organise manifestement sur
un sujet concret précis, apte à se répandre
démocratiquement en-dehors d'un choix quantique, électoral
ou vénal. Ce sujet est soumis à la Table à
valeur, sinon délibéré en association ou
en comité préparant ou débattant sous forme
de Mandat de Raison, ou encore s'exposant individuellement (comme
l'auteur par le présent mandat) - mais non conduit par
un quelconque suffrage qui ne représente point le crédible,
rien d'universel. L'information traite des connaissances mais
son accès a besoin de communication. La libre pensée
précède toujours et partout l'authentique savoir.
Il faut finir par bien comprendre, pour ne plus jamais commencer
par croire. Le grand nombre, un suffrage quantitatif, ne se transforme
pas en qualité par ce seul fait. Dans le monde sensible,
les quanta n'apportent qu'une force à l'état brut,
non point ni jamais et nulle part la Raison.
De la Raison par droit au Droit d'avoir raison
Du travail sur la planète Mars
Plusieurs raisons font que le destin des êtres humains de la planète Terre doit obligatoirement se perpétuer sur d'au- tres planètes du système solaire, s'accomplir d'abord sur la planète Mars, puis sur la planète Vénus. La Lune servant d'escale. La mission martienne devient même une urgence. Elle se caractérisera par la conversion de son atmosphère actuelle en air respirable, puis ou conjointement par l'apport de vie depuis la Terre, son adaptation sélective à ce nouvel environnement, sa transformation par génie génétique. Dans ce but, cela consistera à traiter l'état géographique superficiel de Mars, d'abord en rendant possible la mise en eau de ses vallées et de ses dépressions existantes. Parce que sur la Terre le besoin d'emplois va devenir tel qu'il n'y aura plus que ce dilemme : préparer l'exploration utilitaire de Mars, ou bien la guerre d'extermination des habitants de notre Terre natale. Redonner du travail aux hommes deviendra un impératif vital, un élan salutaire - dans les deux cas de figure, d'ailleurs. On veut espérer du genre humain qu'il retienne la première solution, sans problème. Satisfaits les besoins élémentaires, les nouvelles valeurs proposées - ci-dessus - pourront être entreprises, expérimentées, partiellement dans tel pays, et ici ou là des modèles existentiels s'avéreront viables. Des entreprises terrestres obsolètes se reconvertiront en vue de cette ère spatiale du troisième millénaire. Le besoin de produire argent par la recherche d'un profit financier - la chrématistique - n'aura plus lieu d'être, en considération des perspectives si grandioses et si enthousiasmantes par elles-mêmes qu'apporteront la création, la pérennisation de notre vie sur une autre planète. Et l'on voudrait, dès aujourd'hui, pouvoir s'apercevoir qu'en l'homme-même, trop longtemps le Malin aura été l'incontournable voisin du Divin. Alors, défions ses nombreux rejetons, demeurés petits malins !... P S : ( 1 ) Ce précepte
s'augure partant de ce constat : l'être humain travaille
différemment de ses deux mains. En général
il est droitier et même si gaucher il n'est jamais capable
d'effectuer les mêmes opérations et d'égale
force de chaque main. Une différence de fonctions se traduit
normalement partout, et surtout lors des échanges. Les
deux mains travaillent ensemble. Il s'avère anormal qu'une
troisième main s'approprie à elle seule le travail
réalisé par deux mains unies, autrement dit, qu'un
bien immatériel - somme d'argent - acquis au moyen de
paires de mains puisse être parasité par une ou
d'autres mains isolées et étrangères de
corps ou de groupe. Tout capital abstrait utilisé, lors
d'achat et/ou de vente, se rend ainsi normalement "caduc",
s'efface en fin d'emploi, après acquisition de la première
main puis lors d'accomplissement effectué par la deuxième
main. L'entrée d'argent actif "de première
main", puis la sortie d'argent rétroactif "de
deuxième main", achève l'opération
d'échange, arrête la circulation du capital. - 0 - Considérer
tout problème de caractère nouveau mais apparaissant
à priori "non manifestement évident"
en terme de valeur positive, dans l'esprit de la solution possible
seulement après l'analyse faite selon les préceptes
cartésiens appliqués ainsi : La proposition d'entrée - 0 - prend dès
lors une valeur primordiale, car dans cet ordre seulement la
proposition de sortie - 4 - permet d'apporter une juste réponse.
Le doute est d'autant permis au départ que la vérification
est obligatoire et l'issue certaine. Il n'est pas digne de l'homme de s'obliger à PRODUIRE d'abord, par profit tiré du travail, un capital d'argent afin d'être ensuite motivé pour créer des biens et des services utiles. Cela engendre quantité de problèmes non résolus, faute d'avoir pu les penser auparavant - non prévus par la RAISON. Un capital monétaire peut se placer d'office DEVANT le travail et ne doit pas devoir se gagner par lui en jouant ainsi une vie, en mesure de se tenir par la pensée également au DEVANT du problème posé et en lequel la politique n'est donc nullement obligée de demeurer. Car il est alors le plus souvent trop tard pour apporter solution. L'espoir s'invente, fait battre le coeur de la pensée qui est la RAISON. Et rien n'a besoin d'être fait sans raison.
Climbach mai 1997
Ce "Deuxième Mandat de Raison" fait suite à un Premier mandat de raison publié. Ce présent mandat, conformément aux valeurs définies dans le texte, était destiné à la publication pour les élections devant normalement avoir lieu en 1998. L'annonce de ces législatives ayant été précipitée - comme si le contenu avait été découvert...-, il ne m'était plus possible de réaliser la diffusion. Le mandat reste ouvert après l'élection d'une "gauche" loin de représenter le peuple, en % de votants (les abstentions ajoutées aux votes nuls formant en moyenne un tiers de l'électorat) ; un tiers constitue l'opposition, et un tiers environ est dit majoritaire. Ces forces politiques ne se destinent pas à réaliser la destruction du système capitaliste, puisque aucun groupe ne paraît vouloir construire un autre monde économique et social. D'où la vanité de telles élections. Ce mandat de raison a dix siècles devant lui...Il fermera la porte au vingtième siècle pour ouvrir celle d'un troisième millénaire et en y entrant pour l' éclairer longuement, patiemment, assurément. MW - 2 juin 1997
EDITION DU 15 - 11 - 1997
(Revue générale avec légères retouches
de loriginal datant de mai 97 et qui respectent le fond,
les valeurs, le principe de ce mandat).
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