Deuxième MANDAT DE RAISON

 

  « L’utopie est la mémoire de l’avenir.
A l’intellectuel, le rêveur de l’impossible,
d’une révolution, d’une transformation
radicale de la formuler, car il ne peut se
satisfaire des petits pas de la politique, de
cette marche peu glorieuse, douloureuse,
déprimante, à travers les institutions......»

Richard Dindo




L’être humain se dégage péniblement, homme-enfant, du ventre de la Vie et, sortant déjà de son berceau qu’est la Terre, serait-ce pour aller au ciel ? Car sur la Terre cela continue d’être l’enfer...L’homme-enfant a seulement commencé d’apprendre à marcher librement, à jouer en fait ..... (voir sa mythomanie, l’histoire, ses guerres, sa suffisance matérielle, etc...). Et le voilà enfilant déjà la combinaison d’astronaute, maladroitement. Sa prouesse technologique n’est qu ’une sortie d’un pied logique, parmi d’autres pas instruits de science. Cependant la civilisation s’attarde, ne bénéficie pas vraiment de cette lumière naturelle de la raison qui ne se donne qu’à la technique. Les forces de travail sont soumises aux forces productives, aux moyens techniques ainsi en avance, ce qui engendre une cause objective de ce décalage. Un désordre entropique de marché devient patent. La pensée même est en état de crise, depuis que se dégrade la valeur marchande cristallisant du travail dans une surproduction : la quantité de travail nécessaire est en restriction constante. Cette hausse de la productivité cache un leurre fatal pour le système capitaliste. Oui, le chômage constant et croissant est signe d’entropie de la complexion travail-capital. La rationalité industrielle qui s’affirme ne réalise pas pour autant la négation de l’irrationalité marchande : ces deux parties ne font que diverger en se confondant pour s’aggraver. L’idéologie de marché reste communément mystique, archaïque, inadaptée, illogique. Il n’y a nul projet social digne des avancées techniques. Pas étonnant qu’un vieil état d’esprit religieux continue de tourner le dos à l’état d’esprit raisonnant. Toute vie existant sur Terre souffre de cette fracture, d’une mauvaise conscience d’homme.

La matière et l’esprit sont pourtant fille et fils d’un monde universel déterminé, appelés à s’unir, à rayonner au loin, vers d’autres astres habités, à vivre d’une lumineuse pensée ensemble sous le toit céleste. Le genre humain a une immense responsabilité, il est le garant d’une riche création terrestre. L’homme n’est sans doute qu’un messager relais....Il doit poursuivre sur cette Terre bleutée l’oeuvre magnifique autodéterminée ou/et impulsée par....Dieu (Le code génétique devrait résulter d’un achèvement, selon la théorie de « l’évolution » postulant une montée du simple au complexe.Or comme cette complexité s’avère exister en l'occurrence dès un commencement, la notion de « création » pose question et exige une recherche digne de ce problème). A l’homme, en tout cas maintenant, de faire oeuvre de création, de révolution, et pas uniquement en matière physique et technique, aussi en matière de civilisation, d’économie politique, sociale, de droit, avec la science et par la raison. La condition humaine n’est point un épiphénomène métaphysique. Sa libération, son épanouissement, est une porte d’entrée en troisième millénaire. Il faut l’ouvrir...

En effet, la Vie terrestre est mise sous hypothèque dans le monde exploiteur et prédateur du capitalisme. L’homme est aussi le seul animal qui produit de l’argent, le prend pour une richesse, au point d’en perdre la raison. C’est pourquoi un tel être vivant se dénature, devient un genre de marchandise qui s’achète et se vend, pareil à tout objet de production. L’argent a pourtant été, au départ de la civilisation, une invention utile servant à faciliter les échanges - et non pas à les compliquer et finir par tout corrompre, sous république ou socialisme, trahissant ces symboles d’espérance, y compris l’idée d’un communisme par lequel la femme devait faire l’avenir de l’homme. Tout cela en vain...

Il s'agit bien alors/donc de mettre en cause la production et la reproduction du capital par plus-value et/ou profit - comme l'avait analysé Marx - réalisées au cours d'un libéralisme marchand désordonné, mondialisé, où point n'est besoin de stigmatiser ce capital en soi ni surtout pas le travail s'y identifiant. Autrement dit, il faut oser parler de chrématistique, de cette envie insane qui pousse l'homme à la possession d'argent, à l'accumulation de capital par exploitation du travail, à confondre cette fausse richesse avec la vraie richesse. Ce penchant vénal devenant d'autant plus déplorable, insupportable, que le travail vivant d'aujourd'hui s'épuise et qu'en face le capital pourrit, que la mort de ce travail rapporte toujours moins à l'unité de production, en terme de valeur (contrairement aux apparences qui n'indiquent que le quantitatif, par un prix représentatif). Tels des asticots, tous ceux qui vivent directement de cette prédation, après avoir dévoré le travail dans sa chair, grouillent maintenant autour de ses os - en leur « fric ».

Celui-ci devient même purement numérique avec l’informatique, moins visible que l'air, plus virtuel qu'une plate image. Hyper-espace, en lequel les riches finiront par casser des cailloux lunaires ou par briser des écrans cathodiques car, à force de prendre du vide comme unité de mesure, l'argent perd sa pesanteur. Né lourd en sonnant, il s'allégea papier, et le voici s'envolant. Avec le secours technologique, dont l'informatique arrive opportunément au service de l'effacement du billet scripté, se prépare la disparition de son usage spéculatif. La carte à puce vient donc à point nommé, tout normalement....

Mais pour se passer réellement du capital monétaire, il ne suffit pas d'attendre ses funérailles, ou de soulager le travail. Il faudrait commencer par se donner des moyens législatifs, apporter la conscience de la nécessité de sa négation par le droit immanent - et non par la force électorale exercée sans nuance dans la démocratie bourgeoise. Non plus comme l'espèrent aussi maladroitement les tenants de la lutte des classes, par de perpétuelles manifestations, ce qui n'est pas mieux que le retour du religieux. Il faudra bien que la civilisation digne de ce nom puisse disposer de la possibilité de se fonder sur la raison. Uniquement et rien que sur la raison - lumière naturelle existant potentiellement chez tous les habitants de la Terre. Elle seule, si bien conduite, et si unie et cohérente tel un laser, est en état d'éclairer le mur à l'ombre duquel tous les hommes de tous les pays se lamentent de leur orgueilleuse, prétentieuse, inefficace opinion. Et qu'affiche-t-on de ce même côté du mur ? Les bavardages d'une "démocratie" qui représente uniquement les riches, parce que faite par et pour les riches. Nulle part, l'électoralisme n'a pu donner réellement aux pauvres le pouvoir d'arriver seulement à la justice - pas davantage que celle-ci ne put assurer l'égalité, ou simplement le pain ni surtout l'argent du pain. Oui nous sommes tous, nantis et démunis, instruits et simples d'esprit, en vérité, asservis à l'idée d'une démocratie de marché, n'apportant qu'illusion et qui ne permet pas d'appliquer des droits restant immuablement formels. Il nous faut décidément, courageusement, sortir de cette démocratie d'intention virtuelle avant d'espérer entrer en démocratie réelle, de mettre seulement discours et argent en mains propres. Et, en vue d'en arriver là, nous sommes bien obligés d'abord d'ordonner autrement la configuration de la démocratie élective qui est en vigueur. Donc, afin d'arriver à promouvoir un ordre de raison, l' humanité est contrainte de passer successivement par ces trois stades de la démocratie :

1 - Par la fausse démocratie qui est celle que nous connaissons.
2 - Par une démocratie palliative, ou intermédiaire, à moyen terme.
3 - Et à terme à la vraie démocratie, nécessairement citoyenne et fraternelle.

Car il est impossible à quelque force prétendant partir de la raison d'espérer arriver à prendre une place de riche, puisque cette condition est toujours un privilège d'asservissement de pauvres - la récolte pour de nouveaux riches et le labour pour d'autres pauvres. L'histoire enseigne que cette alternative fit plus précisément un mouvement perpétuel, que le prime stade de la démocratie n'est qu'un marché de signes, un étalage de mots et d'argent inutiles, en complément du marché des services et des produits utiles. Une sorte de marché subjectif à l'image du marché objectif. L'électoralisme démotive, démobilise, inactive, dépersonnalise la raison au coeur de la cité et de la pensée, tout comme se dégrade la valeur marchande en tant que noyau du travail qu' enveloppe et que masque un prix. Ce type primaire de démocratie reste tout au plus encore bon pour nation économiquement sous-développée. Une seule de toutes ces raisons suffirait pour condamner cette démocratie - ce marché des électeurs et des discours imposteurs - à disparaître en même temps que le marché irrationnel des produits, puisque concomitants, complémentaires, oscillant à la manière rythmée d'un pendule d'horloge vieillie.

Dans nos pays développés industriellement, la civilisation peut espérer s'humaniser dans la raison en constituant le deuxième stade de la démocratie, d'une manière temporaire. Une nécessité implicitement souhaitée pour la société et l'économie, un genre de chrysalide de la pensée qui pourra présider à un envol de la raison. Et ensuite seulement s'ouvrira la porte du troisième stade de la démocratie, et s'inventera la révolution des révolutions, se créera la métamorphose de la nature humaine. Sinon le visage humain continuerait à être masqué par l'inhumain, deviendrait grimaçant, perdrait tout sens, toute mesure.

Un débat devrait donc pouvoir exister légitimement, au moins être souhaité, entre les diverses tendances habituelles attentives à une transformation radicale de la société : en prélude à la discussion ultérieurement indispensable pour fonder une authentique démocratie du peuple. En attendant, un préaccord pourrait/devrait pouvoir se former entre tous les citoyens opiniâtres, précisément afin de dégager ce qui n’est point du ressort des diverses opinions, pour n’en garder que le raisonnable relatif à l’inexistant - non le réalisme qui ne se définit que par rapport à l’existant, ni l’utopique qui ne se conjugue qu’avec l’impossible (faussement mais c’est ainsi dans les esprits). L‘objectif étant une sélection par la raison. Quoiqu’elle-même différenciée en degrés, déjà relativement polluée, la raison est ce qui reste toutefois d’universel dans la pensée de tous et de chacun. Elle permet « de comprendre pour bien faire », tandis que toute autre faculté entrant dans une pensée ( réflexe, affection, sentiment, imagination ) ne permet que de « croire et de rêver », ou de prendre le « risque de mal faire », de se mettre en « condition d’incertitude ». N’opposons pas pour autant la foi à la raison, mais dépassons cette vieille querelle intérieure et entre esprits. Il est venu le temps de « faire ce qu’il faut » pour pouvoir se « défaire de ce qu’il ne faut plus ». Normal dans ce but de commencer par l’organisation spontanée des citoyens en « comités de raison », partout. Partant du plus petit village du pays, au quartier de ville, pour aller réallumer le phare France, en vue d’éclairer toute nation, d’Europe, d’Amérique,...peuples de toute la Terre !

Oui l’homme - ou plutôt l’humain - dans le monde vivant, a un devoir d’exemplarité, de modèle, par les oeuvres de son esprit, par la maîtrise de sa pensée. La raison intègre tout le savoir, y figure comme parangon universel, matière prenant conscience d’elle-même en terme d’esprit créateur de néguentropie (de choses mises en meilleur ordre) après que tant d’esprits partirent représentatifs d’entropie (de choses mises en désordre). Ce troisième stade de la démocratie caractérisera enfin des principes d’organisation réellement pensée, d’une société humaine évoluée, située au niveau des techniques ou les rattrapant, les égalisant en l’expression de valeurs « écoéthiques ». Ces valeurs peuvent et doivent être conçues, débattues, diffusées, entendues, dès aujourd’hui, pour pouvoir se rendre compréhensibles grâce à l’informatique.

Problèmes envahissants de retombées radioactives, de virus immuno-dépressifs, de fibres d’amiante dangereusement inhalées, de sang contaminé transfusé, de "vaches folles" nourries avec de la poudre de cadavres, etc... Ne voilà-t-il pas suffisamment d’éclairs tonnant presqu’en même temps ? Et personne ne gronde. Tout le monde ne voit en cela qu’effet jaillissant de sombres nuages de passage - puisque les informations n’en disent pas plus. La cause est délibérément réduite au silence, pour ne pas être entendue, pour ne point être comprise. L’infernale course au profit doit être préservée, coûte que coûte. Mais arrêtons-nous !... Citoyens, alertez-vous !


 

 

PROJET DE VALEURS FONDEES SUR LA RAISON

Les critères utilisables pour un tel projet ne peuvent pas être pleinement définis ici. Et de privés, ils se rendront publics au moment opportun à être débattus, en vue d’ordination de valeurs neuves crédibles. Ce présent projet reste, en attendant, la proposition individuelle d’un simple citoyen. Ce pré-projet pourra, devrait donc faire la base d’une réflexion essaimante, générale, universelle, mais plus tard, après la mise en oeuvre d’un « deuxième stade » de la démocratie. Car il serait tout à fait illusoire de vouloir appliquer, ou seulement revendiquer, au sein de la démocratie politique de nos jours, en cette fin de millénaire, l’une ou l’autre des idées ici exposées. Mais il faut néanmoins les connaître en pensée, proposition subjective, sous expression de « valeurs » virtuelles apprêtées à l’ouverture d’un débat souhaité, espéré devenir mondial :

 

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Recouvrement du crucifix


L 'antique Empire romain a fait crucifier un Juif révolutionnaire devenu à l'époque un symbole de la résistance des pauvres contre l'impérialisme romain. L'histoire rapporte que cette crucifixion de Jesus fut commandée sous ordre de Rome (Ponce Pilate, se lavant les mains) et exécutée par un pouvoir hébraïque asservi. Cela évoque depuis ce temps reculé, d'abord et principalement de nombreux martyrs semblables (Che Guevara....), en pareille subordination politique (L'Etat de Vichy à la botte des nazis...), comme d'institution religieuse toujours soumise à l'argent, fort maître avant Dieu (L'Eglise....). A l'époque, au premier siècle de notre ère d'imposture généralisée, de multiples sectes (et ceci aussi se poursuit) s'emparèrent d'abord de " l'événement ". Pour en perpétuer la mémoire, elles en conçurent un mythe pendant des décennies (la résurrection...). L'exceptionnelle caractéristique de ce mythe, l'immensité de la promesse qu'il apporta aux peuples occupés et exploités par l'Empire romain, cette foi toute nouvelle suscitée partout (pourtour méditerranéen, Europe....), firent que l'Etat romain d'époque trouva intérêt à en usurper les fondements, à en accaparer l'authenticité. Et c'est ainsi que se constitua une Eglise catholique chargée de canaliser le flot revendicatif des esclaves (nos ascendants le furent presque tous en ces temps-là), afin de pouvoir les mettre à genoux devant leurs maîtres, puisqu'ils avaient eu l'impudence (ces païens...) de découvrir un Dieu unique et de trouver leur salut dans la prière. Quelle aubaine, ce fait de laisser croire qu'une miette de pain suffirait à la rédemption des corps meurtris et que du sang versé pouvait se changer en vin bienfaisant (autre produit romain d'importation), à la mémoire du Christ, chez tout martyr. Il fut si facile de voiler la vérité. On le fit, avec succès. Des siècles d'illusion par la foi, des générations trompées, arrangeant une puissance vénale après l'autre (L'histoire est là pour en témoigner).

Le crucifix est donc, lui, chargé d'un tout autre sens que mystique. Il mérite le respect, la restauration de ce symbole couronnant une illumination. Personne n'a le droit, au nom de la connaissance trouvée, de la réalité retrouvée, d'oublier ni la peine subie ni la vénération du message faussé, pas plus que d'obscurcir encore l'humble espoir des gens simples au travers d'une religion. La clarté appartient à chaque personne, dans la manière dont elle conduit sa raison une fois la lumière faite par la science.

Le crucifix reste le signe de la résistance singulière contre toute tyrannie d'Etat ou d’individu, d'organisation de groupe ou de la volonté d'un seul. Même / surtout quand cette tutelle se prévaut de Dieu.

 

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Application du Serment d'Hippocrate


La santé est le premier droit de l'homme et la plus grande valeur de sa vie. La gratuité est un accompagnement indispensable de tous les soins de santé, de tous besoins médicalisés, tant d'ordre matériel que personnel, du début à la fin de toute existence humaine.

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La distinction du produit d’un travail est le principal acte libérateur du travail

 

Le système capitaliste repose sur un double substitut d'identité, d'ordre archaïque : le marché introduit la valeur propre d'un travail à la place de la valeur intrinsèque d'un produit et c'est le capital en tant que valeur malpropre qui remplace ce travail. Il s'agit là d’une règle maligne. Cette dite valeur marchande égalise une constante : un quantum dégradé de travail, exprimé par un prix d'emballage et de "regradation". La neutralisation du capital par rapport au travail passe donc par l'indépendance du produit relatif au travail. Partant du constat de la dépendance historique de ces trois composants d'échange : travail - produit - capital, il est logique d'en faire la séparation distinctive, d'en finir avec la "production" d'argent de paiement, c'est-à-dire faire disparaître le profit. (Ce n'est point faire disparaître l'argent en soi).

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Création d'une Table à valeur universelle



Cette séparation entre travail, produit, capital, une fois conceptualisée, se "pose" sur une Table à valeur réalisant la mesure de tout objet d'ordre humain, et en premier lieu d’un Capital Provision d’Echange (CPE - cinquième valeur), en vue d’évaluation objective fondée sur la logique et la raison. Table à valeur constituée d'un logiciel comprenant un ensemble de critères universels préinstallés permettant de déterminer la juste valeur attribuable à une force de travail dépensée, comme de déterminer la véritable valeur de tout objet et de tout sujet apporté par le citoyen en qualité à la fois de producteur ou/et de consommateur; ou concernant la valeur authentique d'une activité individuelle comme de groupe, lors de production, d'acquisition, de transfert, d'échange, de besoin. Table figurant carte à puce personnalisée dont les variables chiffrées d'entrée et de sortie déposées sont comptées, enregistrées, conservées sur ordinateurs universels.

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Constitution d'un capital d' échange de droit

 

La production de capital par le travail, comme la reproduction spéculative de ce capital, résulte d'un jeu d'exploitation dont la règle est bien maligne (comme exprimée en 2è valeur). Elle cache la plus-value ou/et le profit que ce jeu apporte - rapporte. En l'abolissant, de ce fait même le salariat et toute forme d'exploitation disparaissent. Cet accouchement laborieux ainsi que la régénération spontanée de capital (via le système bancaire) , ne sont plus choses tolérables. L'argent ne fait point de petits. L'homme aura été le seul cas d'espèce à avoir si longtemps fait de l'illusionnisme économique. Cela doit finir un jour, nécessairement. La signalisation objective du dit argent (monnaie, billet, chèque), disparaît alors aussi et tout normalement déjà avec le progrès de l'informatique. Un capital peut et doit se constituer de plein droit sous le signe abstrait le plus simple qui soit : le numérique, exclusivement. Etalon qui/que caractérise une poignée de sable : le "sablon". Un point, c'est tout.

 

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Dotation au berceau d' un maximum d'argent vital


Chaque être humain a droit à un Capital Provision d'Echange (CPE) illimité (4) et identique pour tous, en cadeau de naissance, au même titre qu'il dispose d'un capital- vie que constitue l'air atmosphérique si naturellement indispensable à la respiration. Ce qui exclut toute espèce de privilège et d'injustice au départ, puis d'exploitation d'autrui durant la vie, d'accumulation lucrative à la fin. L'existence n'est point un jeu, on ne gagne pas sa vie, elle se gratifie par la présence de travail et ne se sanctionne que par l'absence de son signe monétaire. Il ne doit pas y avoir de perdant, normalement.

 

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Négation de la valeur marchande

 

Pour que les générations futures puissent admirer et prolonger dignement la création naturelle, il est vital que toute création artificielle, toute production industrielle, les moyens techniques, les applications de la science, toute invention de raison, toute oeuvre d'imagination, toutes les activités et tous les produits de l'homme, se définissent selon leur seule valeur intrinsèque, à la fois pour l'usage et lors d'échanges, indépendamment du travail employé, et hormis tout rapport de forces faites de quantité de travail, en terme d'offres et demandes, ou de suffrages.



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Fin mise au règne de l'héritage familial
et de privilèges de rang et de classe

 

Au terme de toute vie, le reliquat du capital personnel (CPE) disparaît, avec le droit conféré qui est intransmissible; se libère de même le devoir de la tutelle sociale. Seuls des biens matériels d'ordre moral et sentimental (hormis l’argent) acquis dans l'existence peuvent être légués au choix manifeste du partant, sinon revenir d'office à la société ayant charge de gestion mémorable de ces biens particuliers.

 

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Universalisation du mode de paiement numérique



Tout objectif d'échange concret - en terme désuet de vente et d'achat - se traite uniquement au moyen de carte à puce, car seuls des chiffres forment des signes abstraits ayant caractère universel, équivalant à l'argent substitut du travail. La fonction des banques restant là pour conserver, garantir ces données rationnelles d'échange configurées par ordinateur. Il n'existe point/plus de compte courant, fluctuant, en termes d'intérêts crédités/débités. Les chiffres ne se multiplient pas par la grâce d'un temps qui passe. Prêt d'usure n'est plus possible ni admissible.

 

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Instauration du principe d’échange des deux mains

 

Les échanges de force de travail, de produits matériels et de services immatériels (objectivement choses concrètes), contre argent (subjectivement chose abstraite), s'effectuent selon le "principe des deux mains". Le mode d'échange selon ce principe exclut toute troisième main. Sa première main saisit la rémunération due par le travail effectué par ses deux mains, ou/et par groupe de paires de mains, sa seconde main utilise cet avoir au besoin. Tout échange accompli - vente contre achat - réalise la négation du capital dépensé, du moment que le producteur qui vend est également celui qui achète comme consommateur différencié. Car c'est la personne qui réalise la main-d'oeuvre et la société qui produit les oeuvres. Ce principe justifie toutes les valeurs ci-dessus, rendant impossible la thésaurisation, l'accumulation ou l'enrichissement en argent, tout genre de spéculation et de corruption; ceci empêchant tout
marché irrationnel, excluant toute action de troisième main. C'est l'application de la logique du "tiers exclu".

L'on dispose d'un circuit d'échange linéaire fini , partant du CPE : somme numérique abstraite rétribuant un travail concret (action de première main) qui conduit à une consommation payant (action de deuxième main) d' une somme numérique abstraite un produit concret, et cela aboutit à la liquidation de la somme dépensée.Le cours de cet argent n’est pas rétroactif (recyclable) : il commence par un don en travail rétribué, puis finit par un acte de vente/achat (toujours par action entre paire de mains différentes). Cet échange s’effectue généralement entre l’individu consommateur et la société productrice (1). Mais la procédure est valable également dans l’échange privé, moyennant quelque ajustement....

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Fondement de la vraie démocratie



Chaque être humain a besoin d'être épaulé par tous les membres de la société, égaux en droit et en devoir, chacun responsable des autres par son propre comportement, dans le but de se rendre digne durant la vie entière du mérite de son CPE alloué et dont il dispose seulement à mesure et sous condition et résultat de ses efforts en travail. Cette disponibilité étant d'abord dépendante de l'activité professionnelle et culturelle sous toutes les formes, ainsi que des capacités de la personne humaine considérée. Il en résulte un "droit" individuel de citoyen qui reflète le "devoir" d'une nation citoyenne. La société doit garantir la gratuité de la santé, de l'instruction, de la justice, organiser l'échange et la communication sur les seules bases réellement démocratiques du Droit et de la Raison - et non plus partant de rapports de forces quantiques : du nombre de voix, d'heures de travail, de sommes d'argent, de telles offres, de tant de demandes. C'est à même la Terre que les peines doivent finir par engendrer des joies afin que toute faute puisse être acquittée ici bas - non plus au ciel. La véritable démocratie ne se fonde que sur des valeurs qualitatives. Elle implique l'information en trois dimensions : la largeur égalant une majorité, la hauteur égalant une minorité, la profondeur égalant le sujet et/ou l'objet de problème. Le rapport de ces trois vecteurs représente la véritable communication démocratique entre tous les citoyens, chacun se faisant à la fois mandant et mandataire de "mandats de raison" interposés, mis en circulation par voie informatique.

 

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Communication par Mandat de Raison

 

Ce qui est possible pour les échanges matériels et de services sur Table à valeur l'est également sur le plan de la communication des esprits. La fonction de citoyen, le rôle de la démocratie, est de permettre à chaque personne d'accéder à tous les problèmes, à l'élaboration de toutes les solutions, hors toute référence à une fonction particulière (diplôme, titre, spécialité, profession, ....), sous aucune sorte d'autorité ou forme de dirigisme. La citoyenneté implique l'égalité de fait honorant ce droit. Une relation en trois dimensions peut alors s'effectuer entre tous citoyens, et ceci surtout depuis l'avènement d'une télécommunication sur ordinateur par Internet - dont la prévision avait été faite par l'auteur dès 1965 (2) -, au moyen de "mandats de raison" diffusés dans la nation et que d'autres citoyens reprennent librement de par leur droit d'expression. Ainsi la culture du peuple s'enrichit par les mandats diffusés, sous condition d'apports à priori non communs, "non manifestement évidents" (3), ou formant sujets nouveaux de traitement dépassant le savoir connu. Cette méthode réalise également le premier et principal critère représentatif du Mandat de Raison et permet l'évaluation distinctive de tout fait créateur, inventif, qui caractérise en soi le véritable acte de penser, signale la nouveauté d'une idée, vérifie la logique d'un jugement. La démarche est une démarcation significative du savoir acquis - et de celui notamment incarné en tout micro-processeur d'ordinateur -, à la fois un recul et un dépassement de toute idée reçue. Ce qui s'avère manifestement évident à prime abord, n'a-t-il pas déjà été enregistré/déposé en matière de connaissance ? Mais reste indispensable objet de transmission, d'enseignement, en attente de complément, d'ajout à cette connaissance. Et cela vaut ainsi surtout pour figurer une politique novatrice, de progrès authentique, de renouvellement, la seule toujours digne d'avenir.

 

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Création de Comités de Raison

Le Comité de Raison caractérise le meilleur mode d'expression du peuple, qui s'organise manifestement sur un sujet concret précis, apte à se répandre démocratiquement en-dehors d'un choix quantique, électoral ou vénal. Ce sujet est soumis à la Table à valeur, sinon délibéré en association ou en comité préparant ou débattant sous forme de Mandat de Raison, ou encore s'exposant individuellement (comme l'auteur par le présent mandat) - mais non conduit par un quelconque suffrage qui ne représente point le crédible, rien d'universel. L'information traite des connaissances mais son accès a besoin de communication. La libre pensée précède toujours et partout l'authentique savoir. Il faut finir par bien comprendre, pour ne plus jamais commencer par croire. Le grand nombre, un suffrage quantitatif, ne se transforme pas en qualité par ce seul fait. Dans le monde sensible, les quanta n'apportent qu'une force à l'état brut, non point ni jamais et nulle part la Raison.

 

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De la Raison par droit au Droit d'avoir raison


Ces propositions sont réalisables isolément pour toute nation voulant se rendre souveraine, mais elles ne peuvent devenir crédibles qu'à posteriori et sous condition, après expérimentation, soutien, et assistance offerte par les autres nations et sous émulation pacifique avec d'autres régimes politiques. La nation-phare qui éclaire ces idéaux ne peut pas accomplir son développement économique, ne peut achever ce projet de société, sans assurance de coopération loyale sur le plan d'un "troc quantitatif" de matières premières contre produits élaborés. L'impérialisme économique, le marché irrationnel, l'exploitation salariale, la production du capital par profit tiré du travail des faibles, l'imposture idéologique des instruits, la spécialisation conseillère, la myopie électorale, sont choses qui ne sont/seront plus nulle part soutenables en considération de l'évolution rationnelle des technologies et des consciences. Ce décalage exige la réunion d'une diversification disciplinaire, une métamorphose de la pensée, honorée, agréée, dans l'espace et le temps d'un environnement d'empathie, de sympathie, sans embargo punitif exercé par quelque Etat. La liberté de disposer de ressources, de moyens, de forces, de capacités, de puissance, ne donne pas le droit de franchir la porte d'autrui. Pas plus que d'exercer de pression économique. Les tenants d'un ordre international (ONU, etc....) se doivent d'agir en neutres, respectueux des droits inhérents aux seuls peuples-nations ; ils ont un devoir d'attention envers la liberté absolue de leur développement, jusqu'à celui d'encourager et de soutenir toute alternative politique, toute autre/nouvelle expérience économique, sous condition de respect réciproquement garanti - dès lors que la différence peut traduire un enrichissement pour l'humanité. Car l'histoire a suffisamment montré comment les Etats ont usurpé les droits formels de l'homme, et combien chaque peuple-nation dispose maintenant d'un droit informel intégrant la liberté de démettre son Etat, d'émettre ses propres lois, dans la diversité, la distinction, et hors élection trompeuse. La raison est le coeur de la pensée individuelle, comme le droit se tient au centre de toute communauté sociale. Et quand seul le peuple est souverain à vie, évolutive l'humanité, la Terre doit devenir sa prairie aux multiples fleurs croissant côte à côte, en symbiose, vivant avec accueil et solidarité, en fraternité.

 

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Du travail sur la planète Mars

 

Plusieurs raisons font que le destin des êtres humains de la planète Terre doit obligatoirement se perpétuer sur d'au- tres planètes du système solaire, s'accomplir d'abord sur la planète Mars, puis sur la planète Vénus. La Lune servant d'escale. La mission martienne devient même une urgence. Elle se caractérisera par la conversion de son atmosphère actuelle en air respirable, puis ou conjointement par l'apport de vie depuis la Terre, son adaptation sélective à ce nouvel environnement, sa transformation par génie génétique. Dans ce but, cela consistera à traiter l'état géographique superficiel de Mars, d'abord en rendant possible la mise en eau de ses vallées et de ses dépressions existantes. Parce que sur la Terre le besoin d'emplois va devenir tel qu'il n'y aura plus que ce dilemme : préparer l'exploration utilitaire de Mars, ou bien la guerre d'extermination des habitants de notre Terre natale. Redonner du travail aux hommes deviendra un impératif vital, un élan salutaire - dans les deux cas de figure, d'ailleurs. On veut espérer du genre humain qu'il retienne la première solution, sans problème. Satisfaits les besoins élémentaires, les nouvelles valeurs proposées - ci-dessus - pourront être entreprises, expérimentées, partiellement dans tel pays, et ici ou là des modèles existentiels s'avéreront viables. Des entreprises terrestres obsolètes se reconvertiront en vue de cette ère spatiale du troisième millénaire. Le besoin de produire argent par la recherche d'un profit financier - la chrématistique - n'aura plus lieu d'être, en considération des perspectives si grandioses et si enthousiasmantes par elles-mêmes qu'apporteront la création, la pérennisation de notre vie sur une autre planète. Et l'on voudrait, dès aujourd'hui, pouvoir s'apercevoir qu'en l'homme-même, trop longtemps le Malin aura été l'incontournable voisin du Divin. Alors, défions ses nombreux rejetons, demeurés petits malins !...


P S :

( 1 ) Ce précepte s'augure partant de ce constat : l'être humain travaille différemment de ses deux mains. En général il est droitier et même si gaucher il n'est jamais capable d'effectuer les mêmes opérations et d'égale force de chaque main. Une différence de fonctions se traduit normalement partout, et surtout lors des échanges. Les deux mains travaillent ensemble. Il s'avère anormal qu'une troisième main s'approprie à elle seule le travail réalisé par deux mains unies, autrement dit, qu'un bien immatériel - somme d'argent - acquis au moyen de paires de mains puisse être parasité par une ou d'autres mains isolées et étrangères de corps ou de groupe. Tout capital abstrait utilisé, lors d'achat et/ou de vente, se rend ainsi normalement "caduc", s'efface en fin d'emploi, après acquisition de la première main puis lors d'accomplissement effectué par la deuxième main. L'entrée d'argent actif "de première main", puis la sortie d'argent rétroactif "de deuxième main", achève l'opération d'échange, arrête la circulation du capital.
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2 ) Dans Du coeur à la raison, livre publié en 1967, par la nouvelle A l'image de la pensée, écrite en 1965, j'évoque l'avenir d'une informatique en termes certes différents de ceux employés aujourd'hui mais dont l'analogie technique et l'usage vulgarisé ne fait point de doute comparativement à ce qui se met en place de nos jours, trente ans plus tard (pages 231 à 244).
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3 ) Les propositions méthodiques qu'avait établies Descartes restent valables aujourd'hui plus que jamais, surtout si elles s'appliquent selon un ordre différent qui fait passer le premier précepte en dernier et en partant d'un précepte nouveau posant question. Où l'on obtient ainsi cinq propositions méthodiques, au lieu de quatre, dans l'ordre suivant :

- 0 - Considérer tout problème de caractère nouveau mais apparaissant à priori "non manifestement évident" en terme de valeur positive, dans l'esprit de la solution possible seulement après l'analyse faite selon les préceptes cartésiens appliqués ainsi :
- 1 - Diviser chacune des difficultés en autant de parcelles requises pour les résoudre.
- 2 - Conduire par ordre ses pensées, en allant des objets les plus simples jusqu'aux plus composés.
- 3 - Faire des dénombrements entiers et des revues générales pour être sûrs de ne rien omettre.
- 4 - Ne recevoir aucune chose pour vraie qu'on ne la connaisse évidemment - alors - être telle.

La proposition d'entrée - 0 - prend dès lors une valeur primordiale, car dans cet ordre seulement la proposition de sortie - 4 - permet d'apporter une juste réponse. Le doute est d'autant permis au départ que la vérification est obligatoire et l'issue certaine.
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4 ) L'objection attendue à propos, à savoir qu'il faudrait se réserver le "minimum vital" au lieu du "maximum vital" est réfutable, pour les raisons suivantes. Cela rappellerait d' abord l'indigne mot d'ordre d'un passé, en terme d'aumône pour indigent - allant à l'encontre de cette métaphore du besoin d'air permanent, non partiel, puisqu'il nous faut respirer même en dormant; autrement dit : l'on reviendrait à cette nécessité injuste de devoir gagner la part de vie au-delà d'un "minimum vital" et retournerait donc au jeu d'un capitalisme ! Ajoutons en substance, à ceux qui craignent le possible détournement du CPE par son détenteur, comme aussi en réponse à ceux qui se sentent prédisposer d' un esprit d'entreprise inné (de classe bourgeoise, ou frais arrivistes, ou possesseurs d'héritages, et autres mercantis ), eh bien, ils auront enfin droit d'exercer leurs véritables talents, c'est-à-dire obtenir le capital indispensable pour les exercer et sans même avoir besoin de faire le chef. Cependant, ils auront voulu être les entreprenants Citoyens méritants et ils ne gagneront plus rien, puisque le travail aura cessé d'être un jeu d'enrichissement vénal. Partir d'un capital conditionnel (CPE) réservé au digne accomplissement de sa vie ne serait-ce pas suffisant ? La somme indispensable prévue sera déterminée en vue d' un travail organisé par la compétence et selon la capacité et l'effort de chacun. Et ceci s'ajoutera à l'honneur dû à la responsabilité d'entreprise bien tenue.


 

EN CONCLUSION


Il n'est pas digne de l'homme de s'obliger à PRODUIRE d'abord, par profit tiré du travail, un capital d'argent afin d'être ensuite motivé pour créer des biens et des services utiles. Cela engendre quantité de problèmes non résolus, faute d'avoir pu les penser auparavant - non prévus par la RAISON.
Un capital monétaire peut se placer d'office DEVANT le travail et ne doit pas devoir se gagner par lui en jouant ainsi une vie, en mesure de se tenir par la pensée également au DEVANT du problème posé et en lequel la politique n'est donc nullement obligée de demeurer. Car il est alors le plus souvent trop tard pour apporter solution.
L'espoir s'invente, fait battre le coeur de la pensée qui est la RAISON.
Et rien n'a besoin d'être fait sans raison.

 

Climbach mai 1997

 

Ce "Deuxième Mandat de Raison" fait suite à un Premier mandat de raison publié. Ce présent mandat, conformément aux valeurs définies dans le texte, était destiné à la publication pour les élections devant normalement avoir lieu en 1998.

L'annonce de ces législatives ayant été précipitée - comme si le contenu avait été découvert...-, il ne m'était plus possible de réaliser la diffusion.

Le mandat reste ouvert après l'élection d'une "gauche" loin de représenter le peuple, en % de votants (les abstentions ajoutées aux votes nuls formant en moyenne un tiers de l'électorat) ; un tiers constitue l'opposition, et un tiers environ est dit majoritaire.

Ces forces politiques ne se destinent pas à réaliser la destruction du système capitaliste, puisque aucun groupe ne paraît vouloir construire un autre monde économique et social. D'où la vanité de telles élections.

Ce mandat de raison a dix siècles devant lui...Il fermera la porte au vingtième siècle pour ouvrir celle d'un troisième millénaire et en y entrant pour l' éclairer longuement, patiemment, assurément.

MW - 2 juin 1997

 

EDITION DU 15 - 11 - 1997 (Revue générale avec légères retouches de l’original datant de mai 97 et qui respectent le fond, les valeurs, le principe de ce mandat).

 

Marcel Wittmann

 

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