Ces compositions éditées sur ordinateur sont évolutives, non seulement à titre personnel mais en ce que le lecteur est invité à ajouter sa propre pensée citoyenne. Sous condition d'enrichissement (culturel) plus que de critique, sinon d'objection constructive. Le débat polémique est du domaine de l'opinion versatile, trop souvent  illogique, d'intérêt partial. Il n'y a qu'une réalité naturelle et il n'existe qu'une vérité qui est de la responsabilité de l'homme. Il  ne peut y en avoir 36. C'est la raison qui incarne cette dernière, la vérité, particulièrement quand il s'agit d'invention (politique, économique, comme technique), c'est-à-dire oeuvre de pensée. La raison qu'il faut ne peut donc être qu'unique.

Sinon la notion de raison ne convient pas au sujet, ou le sujet échappe à la raison.
Voilà  formulé le principe du mandat de raison, qui dépasse celui du suffrage universel et le droit d'auteur qui consacrent du privilège indu et injuste. Le marché et son antichambre, la démocratie électorale, opèrent avec de la quantité usurpant de la qualité. Ils légitiment le droit de tricher par  devoir économique. On oublie le sens du travail, on déshonore l'usage de son objet. L'on  joue sur des quanta, gagne par groupe de pression. Tout prix remplace une valeur. Le numérique permet de confondre un rayon de lumière avec les photons qui le composent, maintenant que le capital triomphe de la force de travail...

.....Il est presque défendu de dénoncer les méfaits du capitalisme. Les hommes, comme des chiens honteux, baissent la queue. Manifestement la pensée humaine passe par une période de renoncement. La lutte des classes n'est plus qu'une douteuse alternative... Un autre système économique passe pourtant nécessairement par la pensée qui implique la raison, l'imagination, l'invention ! Il faut pour cela ouvrir la fenêtre (window) de l'ordinateur personnalisé qui invite notre monde à faciliter la diffusion de la pensée. Depuis Gutenberg " les gens de la pensée"(1)    furent en possession de techniques, de moyens d'expression toujours améliorés, mis au service de privilégiés. La pensée des masses obligée, au meilleur des cas, de s'instruire en leur école. C'est maintenant seulement que nous allons - devrions - tous pouvoir accéder,  chacune et chacun à sa pensée propre, en vue de bien conduire sa raison.